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Margaux Desombre

Formée d’abord à la peinture, puis à l’architecture, Margaux Desombre vit à Paris et travaille entre le 93 et la côte atlantique. Elle navigue dans les champs de la représentation de l’espace à travers la peinture à l’huile, son medium de prédilection, le dessin, l’installation et le design. Après dix années en tant qu’architecte libérale, elle rejoint une agence de renom pour y porter la direction artistique puis co-fonde une société de construction hors-site bois afin de se saisir des enjeux de décarbonation à la source du processus constructif. De ces expériences Margaux Desombre conserve un lien étroit avec l’espace, le territoire et ce qui en constitue l’essence.

Informations Pratiques

À propos

Se déployant comme un corpus de récits d’expériences et de trajectoires personnelles, ses œuvres documentent et restituent les souvenirs des lieux et personnes qui l’ont marquée, ou dont la façon d’habiter le monde l’interpelle. Sa pratique artistique se caractérise par une approche de la couleur et des matérialités, où la peinture occupe une place centrale tout en intégrant des techniques variées telles que la broderie, la photographie, le dessin, le mobilier, ou les fresques murales. L’écriture joue un rôle crucial dans son processus créatif. Convaincue que l’art est un vecteur de rencontre et un soutien de l’action sociale en s’intégrant à la dynamique territoriale, elle participe à des projets au sein d’institutions dans des territoires défavorisés ou des associations. Pour Margaux Desombre, se soucier des lieux et de ceux qui les habitent, poser son regard sur notre monde et notre nature en difficulté face aux crises sociales et climatiques, c’est déjà agir. En restituant par la peinture, l’image et le texte la matière glanée et les rencontres convoquées, elle nous invite à poser avec elle une attention sur ces fragments de territoires et ces êtres, dont l’existence est parfois bouleversée. Ses travaux racontent et interrogent nos environnements en mutation, la raréfaction des denrées naturelles ou la disparition des êtres chers qui ont connu un monde où il n’y avait pas encore de plastique dans l’océan, où les poissons s’y pêchaient sans lutter, où les feux ornaient les cheminées et non les forêts… Les nouveaux récits auxquels elle nous propose de prendre part nous plongent dans un onirisme qui confine parfois à l’étrange et où la poésie frôle ce qui dérange. Elle forge son processus de recherches et de production sur le temps long de l’observation et du voyage, éléments constitutifs de restitutions diverses. La plasticité de son travail renvoie à celle du monde qu’elle nous transmet, toujours en transformation, fragile et sacré, tout en complexité.

Oeuvres

Évènement lié

Expositions, soirées, ateliers...