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Djabril Boukhenaïssi & Morgane Baroghel-Crucq, ‘Mélodie du souvenir’
12 Oct 2023, 19:00 - 12 Jan 2024, 19:00
FreeDjabril Boukhenaïssi
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris depuis 2018, Djabril Boukhenaïssi poursuit sa recherche à travers la peinture, le pastel et la gravure. Son travail est essentiellement nourri par la littérature et la musique et s’articule autour des notions de disparitions et de fragilité.
Dans son travail, l’artiste reconstruit des images sensibles dont nous faisons l’expérience et qui, comme pour tout un chacun, nourrissent notre rapport au monde. Si la peinture qu’il présente semble indécise, comme à mi-chemin d’une représentation aboutie, c’est qu’elle cherche à évoquer des événements qui sont eux-même évanescents, fragiles, mal dessinés et mal inscrits dans notre propre intériorité. C’est le cas d’un souvenir d’enfance, d’un paysage entr’aperçu, de la rêverie induite par un morceau de musique ou encore du visage d’un ami disparu. Autant d’événements logés dans les interstices de notre mémoire, qui s’y sont sédimentés et amoncelés, et qui échappent dès lors qu’on cherche à les saisir. En musique, Djabril s’inspire de l’œuvre de Marin Marais, de François Couperin ou encore de Jean-Philippe Rameau, parce qu’ils ont su s’emparer de tels sujets par les moyens de la suggestion et non de la démonstration, sont des inspirations quotidiennes. En peinture et en littérature, les œuvres de Jean-Simeon Chardin, James Abbot Whistler, mais aussi des pages de Philippe Jaccottet, Virginia Woolf ou Marcel Proust ont été essentiels. Ses oeuvres ont été exposées à la galerie Torstraße 111 en 2017. Il a été invité en 2023 par Djamel Tahtah et Marc Desgrandchamps lors de l’exposition “Invitations” au centre d’art contemporain de Lacoux. Récemment, il a participé à l’exposition “Parcours 2023” dans le cadre du projet de développement “Le Champs des impossibles” en Perche-en-Nocé. Son travail a dernièrement été présenté dans l’article d’Art Basel « La jeune peinture française explose » rédigé par Emmanuelle Lequeux.
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Morgane Baroghel-Crucq
Diplomée du département textile de l’ENSCI depuis 2009, Morgane Baroghel-Crucq – par son approche sensible de l’expérimentation textile – pose un regard contemporain sur un savoir-faire millénaire : le tissage.
Morgane Baroghel-Crucq est artiste et artisane textile. Elle croise fils et matériaux sur métier à tisser, tisse des étoffes-tableaux, des œuvres-matières. C’est une contemplative. Elle aime observer dans le silence la Vie et ses paysages, puis dessiner avec les fils les mouvements des roches, des strates, tisser l’impermanence de la lumière sur l’horizon. Au-delà de l’esthétique, c’est le processus qui inspire sa démarche : la force du vent qui sculpte les dunes, le ruissellement de l’eau qui écrit dans la roche. Le tissage est l’art du lien, de la connexion, du croisement. Chaque fil de chaîne dépendant de chaque fil de trame pour assurer la solidité de l’ensemble. Comme dans un tissu, l’interdépendance des éléments qui créent la Vie et ses paysages la fascine, dans sa globalité et ses cycles. Diplômée du département textile de l’ENSCI en 2009, Morgane Baroghel-Crucq pose un regard contemporain sur le savoir-faire millénaire qu’est le tissage par une approche sensible et expérimentale. Ses réalisations s’inscrivent à la rencontre du design, de l’artisanat et de l’art. Elles sont œuvres personnelles et développements exclusifs sur-mesure, destinés aux professionnels ou particuliers sensibles à l’excellence du geste, aux projets de décoration d’exception. En 2021, Morgane est finaliste du Prix des Artisanes ELLE et LVMH / catégorie Design. Elle fait partie de l’Académie des savoir-faire organisée par la Fondation Hermès en 2019 et est lauréate de la Bourse de la Fondation Banque Populaire en 2016. Ses œuvres ont été présentées dernièrement lors de l’exposition au Meurice « Objets Sensuels » organisée par the Craft Project en janvier 2023 et ainsi qu’au Centre d’Art Galliffet dans l’exposition « Mémoire Désir ». Son travail a dernièrement été présenté dans l’article de Connaissance des arts « Paris : une exposition clandestine dans les chambres du Meurice révèle la sensualité des métiers d’art » rédigé par Lucie Agache.